Le nouveau cadre canadien de taxonomie financière écologique et transitionnelle vient clarifier la notion d’investissement « durable »

Alors que les investissements ESG se généralisent, le Canada a élaboré des lignes directrices pour mieux classer et définir ce qui se cache derrière ce type d’investissements. Ainsi, le cadre canadien de taxonomie financière écologique et transitionnelle (Canadian Green and Transition Financial Taxonomy Framework), publié la semaine dernière, vise à clarifier ce que signifie un investissement « durable » au sein du système financier.

Ce cadre, qui est volontaire, attribuera aux projets un label « vert » ou « de transition » scientifiquement établi, en fonction du secteur et de l’impact. Les projets verts s’inscrivent dans des secteurs à émissions faibles ou nulles, tels que les énergies renouvelables ou la recharge des véhicules électriques, qui offrent une voie directe vers des émissions nettes zéro. Les projets de transition, quant à eux, contribuent à orienter les secteurs et les activités à fortes émissions vers une trajectoire à zéro émission nette en réduisant considérablement les émissions, dans la mesure du possible.

Bien que similaire à la taxonomie de l’Union européenne, le cadre canadien va plus loin en incluant les projets de transition, qui peuvent contribuer à stimuler l’innovation dans des secteurs à fortes émissions tout en leur permettant de rester compétitifs. En fin de compte, le pays estime que l’établissement de ce cadre contribuera à stimuler les investissements internationaux qui l’aideront à atteindre ses objectifs en matière de climat, notamment l’objectif Net Zéro.